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Addiction ou maladie

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L'addiction au jeu est une maladie grave socialement et personnellement

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6 réponses


Profil supprimé - 16/09/2013 à 12h00

Bonjour, Je pense que c'est les deux Moi j'ai réalisé après des années de lutte que je suis" accro" mais aussi quelque part "malade" du jeu. J'ai 65 ans. Je me suis fait interdire du casino à plusieurs reprises mais chaque fois je retombais. Cette année en juin, j'ai fait enlevé l'interdiction, mais depuis j'ai fait des "conneries" importantes de nouveau dans les casinos, et maintenant j'ai juste une petite retraite, je me mets sérieusement en danger. je vais de nouveau me faire interdire. Je n'ai pas le choix. Le jeu est bien à la fais une addiction et une maladie. j'essaie de comprendre comment et pourquoi je suis devenue comme cela. En quelques semaines j'ai fait une prise de conscience terrible mais cela ne suffit pas pour m'arrêter. J'ai un gros problème avec moi-même et l'argent à résoudre. je vais y arriver parce que je veux être "clean" le plus vite possible et vivre bien ce qui me reste à vivre. Et je ne veux pas laisser des problèmes à ma famille quand je partirai de cette terre. Je ne crois pas que je peux guérir de l'addiction: la maladie du jeu est en moi comme ceux qui boivent ou se droguent. La seule solution, c'est d'arrêter complétement merci pour ce site je viens de découvrir. Cela fait du bien de savoir que je ne suis pas un cas isolé.

Profil supprimé - 24/09/2013 à 12h00

Moi j'ai 25ans, et je suis dans le mm cas
Courage

Profil supprimé - 16/10/2013 à 12h00

Bonjour,

Je suis abstinente de jeu depuis 7 ans, interdite de casino, mais je le sens, toujours à la merci d'une idée subite d'écrire le recommandé au Ministère pour lever l'interdiction qu'à l'époque je me suis imposée. Ce que vous écrivez me conforte de ne pas céder.
Moi aussi j'essaie de comprendre pourquoi j'ai joué comme ça, je ne joue plus, mais j'aime le jeu toujours et encore. Une belle carte à jouer a une aura pour moi indéfinissable, allez donc savoir pourquoi...
Je poursuis toujours une thérapie avec un psychiatre, qui m'aide énormément. Mais je voudrais oublier le jeu et ça, comme vous en parlez, moi non plus, je ne le peux pas. La raison ? Très certainement cette longue exposition que nous les joueurs avons eue dans les salles de jeux, moi c'était les MAS. Le cerveau garde en mémoire l'adrénaline et je ne sais quoi d'autre, mais qu'on se rassure il garde aussi les mauvais moments des pertes. Je rêve encore que je suis en train de perdre et alors là, le bonheur est bien de me réveiller.
Je passais des après-midis entières devant les machines à sous, avec le plus grand bonheur. Bon, c'est du passé, il n'empêche que si je m'écoutais, j'y retournerais. Mais je ne m'écoute pas, comme vous dites, si on est joueur, on le reste et il y a alors toujours bien présente cette frustration de ne plus jouer .

L'addiction au jeu vient de l'enfance du vécu, dans mon cas, il y a eu un grave problème avec un membre de mon enfance à l'adolescence, alors c'est un peu comme si je m'étais arrêtée de jouer à 13 ans, suite à des choses. Quand j'étais petite, je n'ai plus eu envie ensuite de jouer avec les autres.
Depuis je me suis rattrapée ^^^...

Oui la solution est de cesser toute activité de jeu mais parfois c'est un peu injuste ce sentiment de frustration, il faudrait arriver à se limiter au maximum, se fixer des règles. Le tout est de savoir si cela est possible.
Bonne continuation, tenez bon

Profil supprimé - 18/10/2013 à 12h00

Merci de votre partage Iris Je ne crois pas qu'il est possible de lever l'interdiction quand on est joueur compulsif et simplement jouer d'une façon modérée. Moi, j'ai fait lever l'interdiction au moins 4 fois et c'était à chaque fois le même scénario: on joue et on rejoue... cette année j'ai fait lever l'interdiction au mois de juin. Je l'ai fait remettre il y a 15 jours et je me sens tellement mieux. Par contre en quatre mois j'ai réussi à frôler de nouveau le danger côté financier. J'ai fait mes comptes? C'est affolant ce que j'ai perdu en 4 mois : j'ai honte, car j'ai même emprunté de l'argent pour jouer et maintenant je suis en train de rembourser mes dettes péniblement, tout cela pour des "conneries" en 4 mois, alors que par ailleurs je suis une personne tout à fait raisonnable, fiable et honnête. c'est bien une maladie. Je constate aussi que c'est parfois une façon de meubler le temps, puisque je suis à la retraite, mon mari malade. Moi aussi j'ai eu une enfance très dure et aussi de gros problèmes dans ma vie de couple. C'est vrai que devant les machines à sous j'oubliais tout le reste. J'ai fait une analyse pendant de nombreuses années et je n'ai jamais osé dire au psy. que je jouais! Là aussi j'ai perdu de l'argent! Enfin je fais le bilan de ma vie . Quel gaspillage, que de mensonges, que de dettes à cause du jeu. Et lorsque j'étais interdite, à l’époque où on n'exigeait pas la carte d'identité, on faisait des kilomètres pour jouer!J'essaie de comprendre moi aussi comment je suis arrivée à une telle addiction.... certainement une manière de fuir mes problèmes (tout en créant d'autres!!!) je pense aussi dans les casinos on me connaissait, on me reconnaissait je devenais quelqu'un d'important! C'est vrai aussi que je perdais moins d'argent avec le franc qu'avec l'euro. Enfin je crois que tout cela est fini, parce que j'ai enfin décidé de tourner la page au jeu d'une manière définitive et de me poser les vraies questions. Trouver d'autres centres d’intérêt, pas évidents puisque je ne travaille plus, je n'ai pas de vrais amis et mes enfants ont leurs vies...Actuellement mon souci essentiel, c'est de rembourser mes dettes, ne plus avoir de crédits, et ne plus être malade car le jeu rend malade (je parle ici de moi) j'en prends doucement le chemin. Sans doute la plupart d’entre vous qui viennent sur les forums sont plus jeunes que moi. Je vous souhaite sincèrement de ne pas attendre la soixantaine pour régler les problèmes liés au jeu car c'est trop dur!

Profil supprimé - 18/10/2013 à 12h00

Bonjour Davgam,

Bien que nous soyons tous différents, des problèmes communs dans notre enfance ou de vécu ont du voir le jour pour en arriver à aimer parler du jeu à ce point là. Les gens ne sont pas égaux, pour exemple, le cas de ma meilleure amie que j'avais une fois traînée au casino, celle-ci, pour un empire, n’aurait pas tenté une seule pièce dans les machines à sous contrairement à moi, subjuguée devant ces bandits manchots dont j’attendais la fortune !

Comme vous dites la vraie libération passe malheureusement par l'interdiction, comme un barrage de grosses pierres pour empêcher le passage sur un trottoir. Depuis mon interdiction il y a 7 ans et toujours d’actualité, (j'ai bien tenté de rentrer dans un casino mais on m'a refoulée à l'entrée, quelle chance, les listes sont bien faites), je revis c'est vrai. Si j’ai eu la chance de ne jamais avoir emprunté auprès d'organismes ni fait de dettes à mes proches, sauf quelques libre cours remboursés, vu que finalement certains jackpots contrebalançaient les pertes, le reste se noyait dans les dépenses, j’ai eu le temps de me rendre compte de la dégringolade en enfer. (Dostoïevsky serait toujours de ce temps MAS remplaçant roulette.)

Quelle horreur ces pertes ! mon problème à moi était de ne pas savoir perdre. Quand je gagnais j'arrivais très bien à prendre mon argent et à partir mais quand je perdais, il fallait que je remette la même somme et ainsi de suite pour récupérer. Totale illusion bien entendu puisque 5 X sur 6 j’en ressortais plumée, à en trembler, la terreur quand vous rentrez chez vous ensuite et que vous venez de perdre 500 € en 1 heure... le jeu est une humiliation. Heureux sont ceux qui ne l'ont pas connu.

Merci de m'avoir répondu, l’idée de lever l'interdiction est tenace mais vous m’aidez à l’oublier. Même au bout de 7 ans, la mémoire n’est pas éteinte, comme vous le voyez, on cherche encore un site de joueurs : quoi qu'on fasse le jeu est immanence mais du à une transcendance. Donc c’est insoluble. Les amoureux du jeu sans doute faibles ou vulnérables ont du souffrir plus que d'autres, c'est la raison de la recherche du dérivatif.

Honnêteté, honneur, les joueurs n’ont pas à se culpabiliser, ils en ont autant que d’autres mais il y a un grave problème de personnalité face aux billets papier et échanges : si avant j'en dépensais 300 € et plus au casino, je comptais en économe à côté, quand je jouais je ne m'achetais plus rien, je me coupais les cheveux, conservation oblige, inconsciemment tout devait être pour le jeu, pour regagner ce que j’avais perdu...

Trop tard pour dire : - il ne fallait pas commencer / mais se mettre en tête que c'est ce qui rend le plus malheureux, à croire que l'alcoolisme pourrait être moins pire, vous rendez-vous compte qu'avec notre perte de contrôle, nous pouvons tout perdre, salaire, crédibilité auprès de nos proches. Si j'ai joué, je n'ai jamais touché un verre d'alcool mais maintenant avec le recul je crois que je préfèrerais une bonne cuite à une perte d'argent !

Plus de mots pour le jeu, bien qu'il nous soit nécessaire d'en parler n'est-ce pas Davgam ? Et même si l’espoir est toujours là « de se refaire », se dire que le hasard ne voudra pas de nous. Donc affaire classée.

Passez une bonne journée, faites comme moi, je suis devenue blogueuse à la place de joueuse et j'en suis très fière.

Profil supprimé - 04/11/2013 à 12h00

Bonjour à Iris Davgam et Gab

Je viens de m'inscrire sur le site et je viens de lire vos méssages. Cela me donne du courage pour ma démarche de sortir de l'emprise du jeux. Pour ma part cela fait depuis plus de 15 ans que je joue en ligne et depuis plus de 20 ans dans les casinos térrestres. Je me suis fait interdire depuis plus de 3 ans. Mais les casinos en ligne sont arrivés et la l'horreur, des heures et des heures devant mon écran a croire !! Des sommes d'argent perdu je ne compte plus. Encore hier soir 1000 € perdu. Depuis ce matin je vais esssayer de sortir de ce système. J'ai pris contact avec le service SOS et je vais aller voir un servcie de dépandance au jeu. C'est la première fois que je m'exprime, à la maison je cache tous car qui a part des joueurs peuvent comprendrent mes problèmes. Moi aussi j'ai honte, j'ai 42 ans et je veux que cela s'arrète. Pour ma famille, et surtout pour moi. J'espère que je vais surmonter cette épreuve. Je suis content enfin de pouvoir m'exprimer, cela ne mais jamais arriver. Le plus problème d'un joueur comme dans mon cas, c'est que je suis seul pour traiter ce problème. Merci de votre aide a tous

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